Le surpoids et l’obésité sont associés à un risque accru de décès prématuré et d’invalidité. Nos explications:

Les risques pour la santé associés à l’excès de poids sont bien établis. Le tableau ci-dessus, issu du projet Global Burden of Disease, montre qu’en France la mauvaise alimentation, le surpoids et leurs conséquences (notamment trop de sucre et de cholestérol dans le sang, hypertension) occupent les premières places parmi les 10 facteurs de risque qui entraînent le plus de décès et de cas d’invalidité, avec le tabac et l’alcool.
Le surpoids ou l’obésité sont liés à un risque accru de développer plusieurs maladies chroniques, notamment le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et certains cancers. Ces affections peuvent augmenter considérablement le risque de décès prématuré.
Les recherches suggèrent que le surpoids et l’obésité sont responsables d’environ 3,4 millions de décès dans le monde chaque année. Aux États-Unis, l’obésité est associée à environ 300 000 décès par an. Le risque de décès prématuré est le plus élevé chez les personnes ayant une obésité sévère, c’est-à-dire un IMC de 40 kg/m2 ou plus.
L’une des principales préoccupations liées à l’excès de poids est son impact sur la santé cardiovasculaire. Les personnes en surpoids ou obèses sont plus susceptibles de souffrir d’hypertension artérielle, d’hypercholestérolémie et d’autres facteurs de risque de maladies cardiaques. Elles risquent donc davantage de subir une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral, ce qui peut mettre leur vie en danger.
L’obésité peut également affecter la santé respiratoire. L’excès de poids peut exercer une pression sur les poumons, rendant la respiration plus difficile et augmentant le risque de développer des affections telles que l’apnée du sommeil et l’asthme. Ces affections peuvent entraîner des complications susceptibles de contribuer à un décès prématuré.
Plusieurs facteurs contribuent à l’augmentation du risque de mortalité associé à l’excès de poids. Il s’agit notamment de l’inflammation, de la résistance à l’insuline et du dysfonctionnement métabolique. Ces facteurs peuvent contribuer au développement de maladies chroniques, y compris celles mentionnées ci-dessus, et peuvent augmenter le risque de décès prématuré.
La bonne nouvelle est que la perte de poids, même minime, peut réduire considérablement le risque de décès prématuré et améliorer la qualité de vie.
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Références:
a) Aune D, Sen A, Prasad M, Norat T, Janszky I, Tonstad S et al. BMI and all cause mortality: systematic review and non-linear dose-response meta-analysis of 230 cohort studies with 3.74 million deaths among 30.3 million participants. BMJ 2016; 353 :i2156 doi:10.1136/bmj.i2156.