Anne apprend à dire ‘non’

Témoignage d’Anne : Comment dire « non » pour reprendre le contrôle de ma vie

Chères usagères et chers usagers du site Stop-Kilos,

Je souhaite partager mon expérience avec vous. Il fut un temps où ma vie était un tourbillon constant d’activités et d’obligations. Entre mon travail exigeant, mes responsabilités familiales et les demandes incessantes de mon entourage, j’étais tout simplement débordée. J’avais l’impression de tout bâcler, de courir d’une tâche à l’autre sans répit, et de ne jamais avoir de temps pour moi. J’ai finalement décidé que quelque chose devait changer et j’ai compris que je devais apprendre à dire « non » pour éviter l’épuisement et préserver ma santé mentale et mon bien-être.

Le processus d’apprentissage pour dire « non » n’a pas été facile, mais il a été libérateur. J’ai commencé par reconnaître mes propres limites et à accepter que je ne pouvais pas tout faire pour tout le monde. Ensuite, j’ai adopté quelques stratégies pour dire « non » de manière respectueuse et sans fâcher les autres.

Tout d’abord, j’ai appris à être honnête et transparente. Lorsqu’on me sollicitait pour une nouvelle tâche ou un engagement, je prenais le temps de réfléchir à mes priorités et à mon emploi du temps actuel. Si je sentais que je ne pouvais pas m’engager de manière réaliste, je le disais simplement. Je choisissais mes mots avec soin, en expliquant que j’appréciais la demande, mais que mes engagements actuels ne me permettaient pas de contribuer comme je le souhaiterais.

De plus, j’ai appris à proposer des alternatives. Si je ne pouvais pas dire « oui » à une demande particulière, je proposais parfois de l’aide sous une autre forme. Par exemple, si quelqu’un me demandait de participer à un projet, je pouvais offrir de partager des idées ou de fournir des ressources, même si je ne pouvais pas m’investir pleinement.

Établir mes priorités a également été essentiel dans ce processus. J’ai commencé à utiliser des outils de gestion du temps, comme des listes de tâches et des calendriers, pour identifier ce qui était vraiment important pour moi. Cela m’a aidé à déterminer où je voulais concentrer mon énergie et à dire « non » aux choses qui ne contribuaient pas à mes objectifs personnels, familiaux et professionnels.

Désormais, je dis « oui » aux tâches qui sont alignées avec mes valeurs, mes objectifs et mes priorités. Je m’engage dans des projets qui me passionnent réellement et qui ont un impact significatif sur ma vie et celle des autres. En revanche, je dis « non » aux demandes qui me dispersent ou qui ne correspondent pas à mes aspirations ni à mes priorités.

L’effet de cette nouvelle attitude sur mon emploi du temps et ma productivité a été remarquable. En disant « non » plus souvent, j’ai retrouvé un sentiment de contrôle sur ma vie. Mon emploi du temps est devenu plus équilibré, me laissant du temps pour mes propres activités, mes loisirs et ma famille. J’ai plus de temps pour parler à mes enfants, ce qui est l’une de mes principales priorités. Ma productivité s’est également améliorée, car je peux me concentrer pleinement sur les tâches que j’ai choisies d’accomplir.

En fin de compte, apprendre à dire « non » a été une leçon de vie précieuse. Cela m’a permis de reprendre le contrôle de ma vie, de mieux gérer mon temps et de poursuivre ce qui compte vraiment pour moi. Si vous aussi, vous vous sentez submergé(e) par les demandes extérieures, je vous encourage à envisager d’adopter cette nouvelle attitude. Dire « non » avec respect et détermination peut véritablement transformer votre quotidien.

Courage à toutes et tous,

Anne


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Par Jean-François Etter

Professeur de santé publique

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