Bypass gastrique: l’histoire de Simon

L’histoire de Simon : témoignage d’un patient ayant bénéficié d’un bypass gastrique

Simon deux ans après son opération

Chers visiteurs du site Stop-Kilos,

Je m’appelle Simon, et pendant la majeure partie de ma vie adulte, j’ai lutté contre une obésité sévère. Au plus fort de mon poids, je pesais 142 kilos. L’obésité avait des répercussions sur ma santé mentale, mes relations et ma qualité de vie.

J’ai tout essayé avant de recourir à la chirurgie. J’ai expérimenté d’innombrables régimes, du jeûne intermittent en passant par le régime keto. Chacun a fonctionné pendant un certain temps, mais le poids revenait toujours. Je me suis inscrit dans une salle de sport, j’ai engagé un entraîneur personnel et j’ai même essayé des programmes de perte de poids en groupe. J’ai consulté des nutritionnistes, des psychologues et des endocrinologues, explorant toutes les possibilités, des changements de mode de vie aux médicaments. Malgré tous mes efforts, la balance ne bougeait guère et je me sentais prisonnier.

Le tournant s’est produit lorsque mon médecin m’a suggéré de subir un pontage gastrique. J’ai d’abord hésité. L’opération me faisait peur et semblait être un aveu de défaite. Mais après avoir fait des recherches approfondies et parlé à d’autres patients, j’ai réalisé qu’il ne s’agissait pas d’abandonner, mais de me donner une seconde chance.

L’opération elle-même s’est déroulée sans problème. J’ai subi un pontage gastrique de type Roux-en-Y, une intervention qui réduit la taille de l’estomac. Le séjour à l’hôpital a été court et le processus de rétablissement a été plus facile que je ne le pensais. Après quelques heures seulement, j’étais debout et je marchais, m’adaptant lentement à mes nouvelles restrictions alimentaires.

Deux ans se sont écoulés depuis l’opération, j’ai perdu plus de 40 kilos et je pèse aujourd’hui 102 kilos. Je ne suis plus obèse même si je suis toujours en surpoids. Je me sens en meilleure santé et plus fort. Les tâches quotidiennes qui me laissaient autrefois à bout de souffle, comme monter les escaliers ou jouer avec mes enfants, sont désormais gérables et même agréables.

Tout cela n’a pas été sans difficultés. J’ai dû changer complètement ma façon de voir la nourriture, réapprendre à manger et faire face à des moments de frustration. Mais j’ai aussi beaucoup gagné en confiance et en énergie, et je me fais moins de soucis pour ma santé. Je craignais notamment d’être un jour atteint de diabète, une maladie fréquente chez les personnes obèses.

À tous ceux qui envisagent un pontage gastrique, je conseille de le considérer comme un outil et non comme un remède. La chirurgie n’est pas une solution miracle : elle exige un engagement, une discipline et des efforts continus. Mais pour moi, elle a été le tournant dont j’avais besoin.

-Simon.


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Par Jean-François Etter

Professeur de santé publique

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