Stéatose hépatique: l’histoire de Grégoire

Grégoire est un jeune homme de 35 ans, joyeux et actif qui a beaucoup d’amis et aime profiter de la vie. Il adore les fast-foods, les sucreries et les boissons sucrées, et il ne pense pas trop aux conséquences de son alimentation peu saine. Sa jeunesse très active lui a longtemps permis de rester mince malgré ses habitudes alimentaires.

Au fil des années, Grégoire acccumule les responsabilités professionnelles et fonde une famille, il a moins de temps pour les activités sportives et remarque des changements dans son corps. Il prend du poids et commence à se sentir essoufflé lors d’activités physiques qu’il aimait autrefois. Il éprouve également une fatigue persistante et se sent moins énergique. Cependant, il attribue ces symptômes au stress de ses responsabilités familiales et professionnelles et les ignore.

Un jour, Grégoire ressent une douleur dans la région de son foie. Inquiet, il consulte un médecin qui le pèse et lui fait passer des examens approfondis. Le diagnostic tombe: il est obèse et atteint de stéatose hépatique, également connue sous le nom de maladie du foie gras non alcoolique. Grégoire est bouleversé et réalise que ses habitudes alimentaires et son manque d’activité physique ont finalement rattrapé sa santé.

Le diagnostic est un tournant pour Grégoire. Il décide de prendre sa santé en main et de changer ses habitudes de vie. Il commence à travailler avec un nutritionniste et adopte un régime alimentaire équilibré, riche en légumes, fruits et protéines maigres. Il réduit sa consommation de graisses saturées et de sucre ajouté.

Grégoire ajoute également l’exercice à sa routine quotidienne. Il commence par de simples promenades et des exercices légers, puis il intègre progressivement des activités plus intenses, comme la course à pied et la musculation. L’exercice régulier aide Grégoire à perdre un peu du poids, à améliorer son énergie et à réduire la graisse accumulée dans son foie. Mais au fil des mois, passé le choc initial du diagnostic, Grégoire se démotive et a des difficultés à trouver le temps de faire de l’exercice, de faire les courses pour acheter des produits frais et de préparer des repas.

Au fil des mois, Grégoire fait encore quelques progrès, mais les résultats de ses examens médicaux ne montrent qu’une légère amélioration de sa stéatose hépatique. Cela le décourage et il préfère poursuivre sa vie sans trop y penser. Sa famille, ses collègues et ses amis lui rappellent cependant qu’il doit changer de comportement pour prévenir les complications de sa maladie et rester le pilier sur lequel les autres s’appuyent.


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Par Jean-François Etter

Professeur de santé publique

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